LDH Tours et Indre & Loire
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édition 2010/2011

La LDH ne serait pas ce qu’elle est si elle limitait son horizon à la société française. Pas question donc de borner ce thème « Filles, garçons, égalité » à des constats qui ne concerneraient que la France. En même temps, sur un sujet où beaucoup considèrent que les problèmes sont essentiellement « ailleurs », il est sans doute bon de rappeler quelques réalités qui concernent notre pays. Depuis le 6 juin 2000, la parité au sein des milieux politiques est garantie par la loi. Pourtant, en 2007, l’Assemblée nationale ne comptait encore que 18 % de femmes (contre 12 % en 2002, il est vrai !). Depuis les années 1970, les établissements scolaires sont devenus mixtes. En principe, filles et garçons ont donc accès aux mêmes écoles et se retrouvent sur les mêmes « bancs ». Pourtant, quand sonne l’heure de la récréation, les uns et les autres ne jouent pas aux mêmes jeux, n’occupent pas l’espace de la même façon et au moment de l’orientation, leurs choix divergent sensiblement. Par la suite, à diplôme égal, les femmes n’ont ni les mêmes emplois ni les mêmes salaires que les hommes et, on le sait, elles sont majoritaires dans les emplois précaires ou à temps partiel imposé. Après le travail, elles continuent à exécuter les deux tiers des tâches ménagères, et ce sont très majoritairement elles qui subissent des violences physiques. Quant aux manuels scolaires, aux albums jeunesse, aux jouets, les uns et les autres continuent, à des degrés divers, de véhiculer un certain nombre de stéréotypes sexistes, même si sur ce plan des progrès ont été réalisés. Ces exemples ne sont que des pistes de réflexion. On pourra évidemment en trouver d’autres pour montrer qu’en dépit de certaines avancées, l’égalité filles-garçons, hommes-femmes reste dans bien des domaines à conquérir. En choisissant ce thème pour le concours 2011, nous souhaitons amener candidates et candidats à se pencher sur un certain nombre de réalités qui clivent encore le destin des filles et des garçons partout dans le monde, tout en évitant d’enfermer les unes dans le rôle de victimes, les autres dans celui de bourreaux. Nous faisons confiance à l’hypersensibilité des enfants face à l’injustice pour nourrir leur créativité. A vos stylos, à vos feutres, à vos claviers donc ! Comme tous les ans, toutes les formes de production seront les bienvenues !

Françoise Dumont Vice-présidente de la LDH, présidente du jury


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