Sotchi : les droits de l’Homme ne sont pas un jeu

31/01/2014
Communiqué
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RAPPORT FIDH Russie : 2012-2013, l’offensive contre les libertés


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Le président de la FIDH, Karim Lahidji, a signé une tribune, intitulée "Sous la blancheur immaculée des neiges de Sotchi", qui a été publiée sur Le Monde, Deutsche Welle et Helsinki Times.

Sacha Koulaeva, responsable du bureau Europe de l’Est de la FIDH, était invitée vendredi 7 février sur le plateau de TV5 Monde pour parler de la situation des droits humains en Russie :


Sotchi : des barreaux derrière les anneaux

Plus de 200 personnes se sont réunies à Paris, samedi 1er février, une semaine avant le début des Jeux olympiques de Sotchi, pour dénoncer les violations des droits humains commises en Russie.

Cette scène symbolise la solidarité internationale avec celles et ceux qui luttent contre la violation graves des droits de l’Homme en Russie.

Les ONGs à l’initiative de cet événement*, ont souhaité lever le voile sur 5 violations des libertés répandues en Russie :

 répression des manifestations ;
 restriction de la liberté de parole et de l’information ;
 discrimination en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ;
 stigmatisation et exploitation des migrants ;
 recours à la torture.

Photo ©loeilduplafond

Les participants du happenning Sotchi : des barreaux derrière les anneaux ont exprimé leur soutien aux personnes emprisonnées du fait de leur participation à la manifestation de la place Bolotnaya, le 6 mai, et dont se déroule actuellement le procès à Moscou.

Photo ©loeilduplafond

*FIDH, Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Amnesty International France, Inter-LGBT, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et Russie-Libertés.


En janvier, la FIDH avait demandé aux autorités européennes de placer les droits humains au coeur de leurs échanges avec Poutine, lors du Sommet EU/Russie


Manifestation pendant le Sommet UE-Russie le 27 janvier 2014 à Bruxelles


Témoignage d’Olga Abramenko (ADC Mémorial, organisation membre de la FIDH)

Le 12 décembre 2013, quelques jours après cet entretien, ADC Memorial était considéré par la justice russe comme « agent étranger ». Leur tort : avoir "rédigé et soumis" un rapport au Comité contre la torture de l’ONU sur les violations des droits des activistes, des migrants et des Roms par la police.

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